« On a été un petit peu stupide dans notre surface sur leur but. » Ce discours post-match d'Eirik Horneland après la défaite à Dunkerque (1-0) résonne comme un disque rayé aux oreilles des supporters stéphanois. Depuis son arrivée en décembre 2024, le technicien norvégien enchaîne les déclarations similaires, pointant systématiquement les erreurs défensives sans jamais remettre en question son approche tactique. Avec 15 défaites en 2025 et cinq revers en 16 journées de Ligue 2, le bilan inquiète autant les supporters que la direction de Kilmer Sports.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 23 buts encaissés en 16 matchs de Ligue 2, soit une moyenne de 1,44 but par rencontre. L'ASSE d'Horneland affiche la pire défense parmi les équipes candidates à la montée, une statistique alarmante pour un entraîneur réputé pour sa rigueur défensive en Norvège. Cette fragilité n'est pas nouvelle : depuis son arrivée dans le Forez, le Norvégien a vu son équipe encaisser 68 buts en 37 rencontres toutes compétitions confondues, soit 1.84 buts par match.
À Dunkerque, cette vulnérabilité chronique a encore été fatale. Sur le but d'Enzo Bardeli à la 74e minute, la défense stéphanoise s'est retrouvée à plusieurs contre un seul joueur, sans parvenir à empêcher une frappe à bout portant. « C'était une partie qui aurait dû finir sur un match nul », a estimé Horneland au micro de beIN Sports. Une analyse qui traduit sa difficulté persistante à corriger les failles défensives de son équipe.
Au-delà des résultats, c'est la philosophie de jeu d'Horneland qui suscite l'incompréhension. En novembre dernier, Florian Tardieu, milieu de terrain habituellement discret, avait lâché une critique à peine voilée après la défaite au Red Star : « C'est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse. Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos ». Ces propos révélaient une cassure et surtout une incompréhension entre l'entraîneur et son vestiaire, ce dernier subissant des consignes jugées inadaptées et parfaitement décryptées par les adversaires.
Selon FootenFrance, le système du Norvégien, basé sur un pressing tout-terrain et de nombreux renversements, laisse les couloirs exposés et fait « courir énormément dans le vide » les joueurs. Face à Dunkerque, l'ASSE a de nouveau manqué de verticalité et de solutions offensives, ne créant aucune occasion franche malgré 13 tirs. Un constat qui interroge sur la capacité d'Horneland à faire évoluer son approche tactique.
La direction de Kilmer Sports, qui a investi 25 millions d'euros au mercato estival pour bâtir un effectif capable de remonter en Ligue 1, commence sérieusement à douter, à un tel point que son sort serait déjà scellé en coulisse. En effet, quand bien même l'ASSE ferait son retour en L1 à l'issue de la saison, Horneland ne devrait pas être conservé.
Du côté des supporters, le ras-le-bol est palpable. Si le parcage stéphanois était encore plein à Dunkerque avec un tifo mémorable pour la Sainte-Barbe, l'ambiance dans le Chaudron s'est considérablement refroidie. Les sifflets entendus lors de récents matchs à domicile témoignent d'une exaspération grandissante face à un discours qui ne varie jamais.
Le prochain match contre Bastia au Chaudron s'annonce déjà comme un rendez-vous crucial pour Horneland, dont l'avenir à Saint-Étienne semble de plus en plus compromis.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : 23 buts encaissés en 16 matchs de Ligue 2, soit une moyenne de 1,44 but par rencontre. L'ASSE d'Horneland affiche la pire défense parmi les équipes candidates à la montée, une statistique alarmante pour un entraîneur réputé pour sa rigueur défensive en Norvège. Cette fragilité n'est pas nouvelle : depuis son arrivée dans le Forez, le Norvégien a vu son équipe encaisser 68 buts en 37 rencontres toutes compétitions confondues, soit 1.84 buts par match.
À Dunkerque, cette vulnérabilité chronique a encore été fatale. Sur le but d'Enzo Bardeli à la 74e minute, la défense stéphanoise s'est retrouvée à plusieurs contre un seul joueur, sans parvenir à empêcher une frappe à bout portant. « C'était une partie qui aurait dû finir sur un match nul », a estimé Horneland au micro de beIN Sports. Une analyse qui traduit sa difficulté persistante à corriger les failles défensives de son équipe.
Au-delà des résultats, c'est la philosophie de jeu d'Horneland qui suscite l'incompréhension. En novembre dernier, Florian Tardieu, milieu de terrain habituellement discret, avait lâché une critique à peine voilée après la défaite au Red Star : « C'est sûr que sur les renversements, vu ce que demande le coach, ça peut être notre faiblesse. Les équipes travaillent sur nous. Elles ont des vidéos ». Ces propos révélaient une cassure et surtout une incompréhension entre l'entraîneur et son vestiaire, ce dernier subissant des consignes jugées inadaptées et parfaitement décryptées par les adversaires.
Selon FootenFrance, le système du Norvégien, basé sur un pressing tout-terrain et de nombreux renversements, laisse les couloirs exposés et fait « courir énormément dans le vide » les joueurs. Face à Dunkerque, l'ASSE a de nouveau manqué de verticalité et de solutions offensives, ne créant aucune occasion franche malgré 13 tirs. Un constat qui interroge sur la capacité d'Horneland à faire évoluer son approche tactique.
La direction de Kilmer Sports, qui a investi 25 millions d'euros au mercato estival pour bâtir un effectif capable de remonter en Ligue 1, commence sérieusement à douter, à un tel point que son sort serait déjà scellé en coulisse. En effet, quand bien même l'ASSE ferait son retour en L1 à l'issue de la saison, Horneland ne devrait pas être conservé.
Du côté des supporters, le ras-le-bol est palpable. Si le parcage stéphanois était encore plein à Dunkerque avec un tifo mémorable pour la Sainte-Barbe, l'ambiance dans le Chaudron s'est considérablement refroidie. Les sifflets entendus lors de récents matchs à domicile témoignent d'une exaspération grandissante face à un discours qui ne varie jamais.
Le prochain match contre Bastia au Chaudron s'annonce déjà comme un rendez-vous crucial pour Horneland, dont l'avenir à Saint-Étienne semble de plus en plus compromis.
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