Quand on rate les bonnes occasions, elles ont parfois l'art de revenir nous hanter. L'AS Saint-Étienne en fait aujourd'hui l'amère expérience avec Robin Risser, le jeune gardien du RC Lens qui affole les compteurs en cette première partie de saison. Un scénario qui rappelle cruellement l'échec du dossier Matthieu Udol, lorsque les Verts avaient refusé de lâcher deux millions d'euros supplémentaires pour boucler son transfert depuis Metz.
En mai 2025, alors que Robin Risser venait de terminer un prêt réussi au Red Star FC en Ligue 2 (19 matchs, 5 clean sheets), l'ASSE avait coché son nom pour renforcer le poste de gardien. Le jeune portier de 21 ans, sous contrat avec le RC Strasbourg jusqu'en 2027, représentait "une opportunité à moyen terme, capable de s'imposer comme titulaire en Ligue 2 et d'évoluer au niveau supérieur", selon le média spécialisé Peuple-Vert. Mais voilà, les dirigeants stéphanois ont trop tergiversé. Pendant que l'ASSE réfléchissait, le RC Lens est passé à l'action et a recruté Risser pour seulement 3 millions d'euros (plus 1.5 millions de bonus), scellant le transfert début juillet 2025.
Cette politique de prudence excessive s'inscrit dans la continuité des erreurs du mercato estival 2024, lorsque Saint-Étienne avait proposé 4 millions d'euros pour Matthieu Udol, refusant d'ajouter les 2 millions supplémentaires exigés par Metz. Résultat : Udol a finalement rejoint Lens pour 3,5 millions plus bonus en juillet 2025, une somme inférieure à l'offre initiale des Verts.
Cinq mois après son arrivée à Lens, Robin Risser s'affirme comme l'une des grandes révélations de Ligue 1. Titulaire indiscutable dans les cages lensoises, il réalise master class sur master classe, contribuant à faire de Lens la meilleure défense de Ligue 1 avec seulement 13 buts encaissés après 16 journées, devant le PSG et l'Olympique de Marseille.
Pour l'ASSE, désormais en Ligue 2 avec Gautier Larsonneur dans ses cages (25 buts encaissés en 17 matchs cette saison), ces deux ratés successifs posent question sur l'efficacité de la direction sportive, et surtout de son influence sur le président Ivan Gazidis.
En mai 2025, alors que Robin Risser venait de terminer un prêt réussi au Red Star FC en Ligue 2 (19 matchs, 5 clean sheets), l'ASSE avait coché son nom pour renforcer le poste de gardien. Le jeune portier de 21 ans, sous contrat avec le RC Strasbourg jusqu'en 2027, représentait "une opportunité à moyen terme, capable de s'imposer comme titulaire en Ligue 2 et d'évoluer au niveau supérieur", selon le média spécialisé Peuple-Vert. Mais voilà, les dirigeants stéphanois ont trop tergiversé. Pendant que l'ASSE réfléchissait, le RC Lens est passé à l'action et a recruté Risser pour seulement 3 millions d'euros (plus 1.5 millions de bonus), scellant le transfert début juillet 2025.
Cette politique de prudence excessive s'inscrit dans la continuité des erreurs du mercato estival 2024, lorsque Saint-Étienne avait proposé 4 millions d'euros pour Matthieu Udol, refusant d'ajouter les 2 millions supplémentaires exigés par Metz. Résultat : Udol a finalement rejoint Lens pour 3,5 millions plus bonus en juillet 2025, une somme inférieure à l'offre initiale des Verts.
Cinq mois après son arrivée à Lens, Robin Risser s'affirme comme l'une des grandes révélations de Ligue 1. Titulaire indiscutable dans les cages lensoises, il réalise master class sur master classe, contribuant à faire de Lens la meilleure défense de Ligue 1 avec seulement 13 buts encaissés après 16 journées, devant le PSG et l'Olympique de Marseille.
Pour l'ASSE, désormais en Ligue 2 avec Gautier Larsonneur dans ses cages (25 buts encaissés en 17 matchs cette saison), ces deux ratés successifs posent question sur l'efficacité de la direction sportive, et surtout de son influence sur le président Ivan Gazidis.






