La situation est déjà délicate pour Luis Castro au FC Nantes. Quinzième de Ligue 1 avec seulement six points après huit journées, le technicien portugais a livré un message clair ce mercredi en conférence de presse avant le déplacement à Paris pour affronter le PFC. L'entraîneur des Canaris a rappelé une vérité implacable du football moderne.
"J'ai fait la connaissance d'une personne dans le milieu du football français que je ne connaissais pas auparavant", a révélé Luis Castro dans des propos relayés par Ouest-France. "Cette personne m'a expliqué qu'il faut deux éléments pour mener à bien un projet : du temps ou de l'argent. À City, Guardiola avait les deux, tout comme Jürgen Klopp à son arrivée à Liverpool".
Des mots lourds de sens qui traduisent la frustration d'un coach confronté à une réalité brutale de dirigeants qui ont clairement privilégié le financier au sportif. Castro a ensuite ajouté : "Je suis conscient de la situation actuelle au classement. Nous allons continuer à fournir des efforts. Je donnerai toujours le meilleur de moi-même".
Pour éviter de tomber dans le scepticisme et l'angoisse d'une relégation "programmée" en Ligue 2, le Portugais a évoqué la situation qu'il a vécu à Dunkerque il y a deux ans : "Tout le monde pensait que Dunkerque allait descendre à la trêve, estimant qu'il n'avait que 2% de chances de rester en L2. Au final, nous avons réussi à nous maintenir".
Toujours est-il que la Ligue 1 n'est pas la Ligue 2, et que les exigences sont plus fortes. Le contexte nantais est loin d'être idéal. Les finances du club sont exsangues et les marges de manœuvre quasi nulles. L'effectif s'est affaibli en raison de la politique d'austérité de Waldemar Kita.
Si Luis Castro refuse de chercher des excuses, il est tout de même conscient que les conditions ne sont pas réunies pour jouer mieux que le maintien.
"J'ai fait la connaissance d'une personne dans le milieu du football français que je ne connaissais pas auparavant", a révélé Luis Castro dans des propos relayés par Ouest-France. "Cette personne m'a expliqué qu'il faut deux éléments pour mener à bien un projet : du temps ou de l'argent. À City, Guardiola avait les deux, tout comme Jürgen Klopp à son arrivée à Liverpool".
Des mots lourds de sens qui traduisent la frustration d'un coach confronté à une réalité brutale de dirigeants qui ont clairement privilégié le financier au sportif. Castro a ensuite ajouté : "Je suis conscient de la situation actuelle au classement. Nous allons continuer à fournir des efforts. Je donnerai toujours le meilleur de moi-même".
Pour éviter de tomber dans le scepticisme et l'angoisse d'une relégation "programmée" en Ligue 2, le Portugais a évoqué la situation qu'il a vécu à Dunkerque il y a deux ans : "Tout le monde pensait que Dunkerque allait descendre à la trêve, estimant qu'il n'avait que 2% de chances de rester en L2. Au final, nous avons réussi à nous maintenir".
Toujours est-il que la Ligue 1 n'est pas la Ligue 2, et que les exigences sont plus fortes. Le contexte nantais est loin d'être idéal. Les finances du club sont exsangues et les marges de manœuvre quasi nulles. L'effectif s'est affaibli en raison de la politique d'austérité de Waldemar Kita.
Si Luis Castro refuse de chercher des excuses, il est tout de même conscient que les conditions ne sont pas réunies pour jouer mieux que le maintien.