Le dimanche 19 octobre restera comme une nouvelle désillusion pour le FC Nantes. Défaits 2-0 à domicile face au LOSC en clôture de la 8e journée de Ligue 1, les Canaris s'enlisent à la 15e place avec seulement 6 points. Une position qui les place à égalité de points avec Angers SCO, premier relégable. Mais pointer du doigt Luis Castro serait bien trop facile.
Car le Portugais n'est pas un magicien. On ne transforme pas une Citroën Ami en Ferrari, surtout quand les propriétaires ont eu de gros oursins dans les poches lors du mercato.
Le constat est impitoyable. Le onze aligné dimanche soir à la Beaujoire ressemble davantage à une équipe jouant les premiers rôles en Ligue 2 qu'à une formation capable de se maintenir rapidement en Ligue 1. Derrière un excellent Anthony Lopes, seul gardien épargné par les critiques, l'arrière-garde nantaise accumule les profils à risque.
Kelvin Amian évoluait en Serie B il y a 18 mois. Chidozie Awaziem jouait encore en MLS il y a quatre mois. Tylel Tati, bien que très prometteur, sortait à peine des U17/U19 il y a six mois. À gauche, c'est Louis Leroux, ancien milieu de terrain reconverti, qui découvrait les U19 et le National 3 il y a un an et demi. Même constat au milieu : Hyeok-kyu Kwon évoluait en Écosse où il n'était même pas titulaire, Junior Mwanga en mode couteau suisse, ou encore Dehmaine Tabibou qui jouait en U19 douze mois plus tôt.
Devant, Matthis Abline qui a vécu un mercato d'été très frustrant, peine à enchaîner. Mais comment lui en vouloir quand l'animation offensive est loin d'être optimisée avec un manque criant de créativité et surtout de qualité, même si Herba Guirassy montre des choses intéressantes.
Le plus aberrant dans cette histoire ? Waldemar Kita a rejeté une offre de 25 millions d'euros du Paris FC pour Abline cet été. La direction nantaise exigeait le double, valorisant son attaquant à 50 millions. Une posture orgueilleuse et suicidaire.
Cet argent aurait permis de construire un effectif cohérent, capable de jouer mieux que le maintien. Au lieu de cela, le FC Nantes a effectué un mercato au rabais avec des joueurs recrutés à coût zéro ou avec des salaires plafonnés. Pendant ce temps, le club a engrangé plus de 40 millions d'euros de ventes avec les départs de Nathan Zézé, Moses Simon, Douglas Augusto, Jean-Charles Castelletto ou Pedro Chirivella.
Luis Castro avait d'ailleurs exprimé sa frustration au mois de septembre. Le technicien portugais n'est pas un magicien. Personne ne l'est. Et tant que la famille Kita privilégiera les comptes en banque au projet sportif, le FC Nantes continuera de flirter avec les abîmes de la Ligue 1.
Car le Portugais n'est pas un magicien. On ne transforme pas une Citroën Ami en Ferrari, surtout quand les propriétaires ont eu de gros oursins dans les poches lors du mercato.
Le constat est impitoyable. Le onze aligné dimanche soir à la Beaujoire ressemble davantage à une équipe jouant les premiers rôles en Ligue 2 qu'à une formation capable de se maintenir rapidement en Ligue 1. Derrière un excellent Anthony Lopes, seul gardien épargné par les critiques, l'arrière-garde nantaise accumule les profils à risque.
Kelvin Amian évoluait en Serie B il y a 18 mois. Chidozie Awaziem jouait encore en MLS il y a quatre mois. Tylel Tati, bien que très prometteur, sortait à peine des U17/U19 il y a six mois. À gauche, c'est Louis Leroux, ancien milieu de terrain reconverti, qui découvrait les U19 et le National 3 il y a un an et demi. Même constat au milieu : Hyeok-kyu Kwon évoluait en Écosse où il n'était même pas titulaire, Junior Mwanga en mode couteau suisse, ou encore Dehmaine Tabibou qui jouait en U19 douze mois plus tôt.
Devant, Matthis Abline qui a vécu un mercato d'été très frustrant, peine à enchaîner. Mais comment lui en vouloir quand l'animation offensive est loin d'être optimisée avec un manque criant de créativité et surtout de qualité, même si Herba Guirassy montre des choses intéressantes.
Le plus aberrant dans cette histoire ? Waldemar Kita a rejeté une offre de 25 millions d'euros du Paris FC pour Abline cet été. La direction nantaise exigeait le double, valorisant son attaquant à 50 millions. Une posture orgueilleuse et suicidaire.
Cet argent aurait permis de construire un effectif cohérent, capable de jouer mieux que le maintien. Au lieu de cela, le FC Nantes a effectué un mercato au rabais avec des joueurs recrutés à coût zéro ou avec des salaires plafonnés. Pendant ce temps, le club a engrangé plus de 40 millions d'euros de ventes avec les départs de Nathan Zézé, Moses Simon, Douglas Augusto, Jean-Charles Castelletto ou Pedro Chirivella.
Luis Castro avait d'ailleurs exprimé sa frustration au mois de septembre. Le technicien portugais n'est pas un magicien. Personne ne l'est. Et tant que la famille Kita privilégiera les comptes en banque au projet sportif, le FC Nantes continuera de flirter avec les abîmes de la Ligue 1.






