Le couperet est tombé mercredi 10 décembre pour Luis Castro. Cinq jours après la défaite contre le RC Lens (2-1), qui a plongé les Canaris à la 17e place du classement de Ligue 1, le technicien portugais a été remercié par la direction nantaise, selon Ouest France. Une décision qui survient dans un timing pour le moins surprenant, quelques heures seulement après sa conférence de presse d'avant-match face à Angers SCO, et surtout à trois semaines du mercato hivernal qui aurait pu changer la donne.
La situation sportive est indéniablement critique. Avec seulement 2 victoires, 5 nuls et 8 défaites en 15 journées, Castro affiche le pire bilan de l'ère Kita. Les Canaris, relégables avec 11 points, enchaînent six matchs sans victoire. Pourtant, cette décision intervient alors que le FC Nantes avait déboursé environ 750 000 euros pour arracher Castro à Dunkerque l'été dernier, témoignant d'une réelle conviction dans son projet. Selon Ouest-France, le club paraissait même "enclin à corriger cette mauvaise habitude" de changer d'entraîneur trop rapidement. Raté.
L'ironie de cette situation saute aux yeux quand on observe le parcours de Luis Castro à l'USL Dunkerque. Arrivé en septembre 2023, avant-dernier de Ligue 2 en décembre avec seulement 13 points après 19 matchs, le Portugais a vécu des débuts extrêmement difficiles. Pourtant, Dunkerque lui a laissé le temps. Et surtout, le club nordiste lui a fourni les moyens de ses ambitions lors du mercato hivernal de janvier 2024. Un mercato qui a été déterminant : l'arrivée de joueurs d'expérience comme Gaëtan Courtet a transformé l'équipe.
Le redressement fut spectaculaire. Castro a fait de Dunkerque la meilleure équipe de Ligue 2 sur l'année civile 2024. L'USLD a enchaîné 8 succès, 3 nuls et 1 défaite toutes compétitions confondues en début d'année 2024, avant de réaliser une saison 2024-2025 exceptionnelle : une 4e place en Ligue 2 et une épopée en Coupe de France jusqu'en demi-finale, éliminant Auxerre, Lille et Brest avant de tomber face au PSG après avoir mené 2-0. Cette réussite lui a d'ailleurs valu une prolongation de contrat jusqu'en 2027 en janvier 2025, avant son départ vers Nantes.
Pour remplacer Castro, les dirigeants nantais ont jeté leur dévolu sur Ahmed Kantari, l'ancien adjoint d'Antoine Kombouaré qui avait quitté le club en juin 2025. Un choix surprenant au vu de son dernier passage en tant qu'entraîneur principal. Nommé à Valenciennes en décembre 2023 pour sauver le club de la relégation en Ligue 2, Kantari n'a jamais réussi sa mission. Avec un bilan global de 5 victoires, 3 nuls et 13 défaites à la tête du VAFC, il a été mis à pied en novembre 2024 alors que le club occupait la 8e place de National avec le plus gros budget.
Certes, Kantari connaît la maison nantaise et le vestiaire, ayant officié comme adjoint pendant six mois. Mais croire qu'il puisse faire mieux que Castro avec le même effectif défaillant relève d'un optimisme audacieux. A armes égales, difficile de croire que l'ex adjoint de Kombouaré puisse faire mieux que le Portugais.
Cette gestion du FC Nantes par le clan Kita ne cessera de nous étonner. Faire le forcing pour recruter un entraîneur et débourser un peu moins de 1 million d'euros, pour ensuite temporiser sur un éventuel licenciement, et le remplacer juste avant le mercato par un entraîneur qui reste sur un échec. Un timing de champion.
La situation sportive est indéniablement critique. Avec seulement 2 victoires, 5 nuls et 8 défaites en 15 journées, Castro affiche le pire bilan de l'ère Kita. Les Canaris, relégables avec 11 points, enchaînent six matchs sans victoire. Pourtant, cette décision intervient alors que le FC Nantes avait déboursé environ 750 000 euros pour arracher Castro à Dunkerque l'été dernier, témoignant d'une réelle conviction dans son projet. Selon Ouest-France, le club paraissait même "enclin à corriger cette mauvaise habitude" de changer d'entraîneur trop rapidement. Raté.
L'ironie de cette situation saute aux yeux quand on observe le parcours de Luis Castro à l'USL Dunkerque. Arrivé en septembre 2023, avant-dernier de Ligue 2 en décembre avec seulement 13 points après 19 matchs, le Portugais a vécu des débuts extrêmement difficiles. Pourtant, Dunkerque lui a laissé le temps. Et surtout, le club nordiste lui a fourni les moyens de ses ambitions lors du mercato hivernal de janvier 2024. Un mercato qui a été déterminant : l'arrivée de joueurs d'expérience comme Gaëtan Courtet a transformé l'équipe.
Le redressement fut spectaculaire. Castro a fait de Dunkerque la meilleure équipe de Ligue 2 sur l'année civile 2024. L'USLD a enchaîné 8 succès, 3 nuls et 1 défaite toutes compétitions confondues en début d'année 2024, avant de réaliser une saison 2024-2025 exceptionnelle : une 4e place en Ligue 2 et une épopée en Coupe de France jusqu'en demi-finale, éliminant Auxerre, Lille et Brest avant de tomber face au PSG après avoir mené 2-0. Cette réussite lui a d'ailleurs valu une prolongation de contrat jusqu'en 2027 en janvier 2025, avant son départ vers Nantes.
Pour remplacer Castro, les dirigeants nantais ont jeté leur dévolu sur Ahmed Kantari, l'ancien adjoint d'Antoine Kombouaré qui avait quitté le club en juin 2025. Un choix surprenant au vu de son dernier passage en tant qu'entraîneur principal. Nommé à Valenciennes en décembre 2023 pour sauver le club de la relégation en Ligue 2, Kantari n'a jamais réussi sa mission. Avec un bilan global de 5 victoires, 3 nuls et 13 défaites à la tête du VAFC, il a été mis à pied en novembre 2024 alors que le club occupait la 8e place de National avec le plus gros budget.
Certes, Kantari connaît la maison nantaise et le vestiaire, ayant officié comme adjoint pendant six mois. Mais croire qu'il puisse faire mieux que Castro avec le même effectif défaillant relève d'un optimisme audacieux. A armes égales, difficile de croire que l'ex adjoint de Kombouaré puisse faire mieux que le Portugais.
Cette gestion du FC Nantes par le clan Kita ne cessera de nous étonner. Faire le forcing pour recruter un entraîneur et débourser un peu moins de 1 million d'euros, pour ensuite temporiser sur un éventuel licenciement, et le remplacer juste avant le mercato par un entraîneur qui reste sur un échec. Un timing de champion.
Accueil
Envoyer
Imprimer
Agrandir
Partager
