Des promesses non tenues, une commission lassée, John Textor a franchi la ligne rouge et a fait perdre patience à la Direction nationale du contrôle de gestion.
Les mots de Régis Dupont, journaliste à L'Équipe, résonnent avec une clarté implacable dans l'émission "L'Équipe de Choc". Son analyse de la situation de l'Olympique Lyonnais face à la DNCG met en lumière un problème récurrent qui dépasse le simple cadre financier pour révéler une défiance institutionnelle profonde. « Ce qu'on reproche à l'OL c'est toujours la même chose : c'est de ne pas avoir assez d'argent sur les comptes. Lyon c'est beaucoup de projections, de promesses et la DNCG a payé pour comprendre que ces promesses ne sont pas toujours effectives », explique le spécialiste.
Cette analyse fait écho à une réalité comptable particulièrement inquiétante. Selon les révélations de Dupont, l'OL présentait un déficit de 175 millions d'euros à combler dès l'hiver, assorti d'un trou estimé à plus de 70 millions d'euros sur l'exercice à venir. Face à ces chiffres vertigineux, les arguments avancés par le club ont paru dérisoires aux yeux de la commission. L'intégration dans le budget de 40 millions d'euros issus de la vente de Crystal Palace, pourtant présentée comme une garantie solide, a été jugée insuffisante par la DNCG.
Plus troublant encore, l'OL a tenté de faire valoir des recettes hypothétiques provenant de potentielles ventes de joueurs du Botafogo, club brésilien également détenu par John Textor. Cette approche, inhabituelle dans la gestion d'un club français, a suscité la perplexité de l'instance, peu convaincue par ces projections encore incertaines. La DNCG, qui exigeait depuis des mois des « faits » plutôt que des promesses, n'a pas été rassurée par cette présentation jugée peu convaincante.
Le journaliste de L'Équipe n'hésite pas à qualifier la situation d'« extrêmement négative », estimant qu'il sera « difficile de défendre » le dossier en appel. Cette position tranche avec l'optimisme affiché par John Textor à la sortie de son audition, où il déclarait : « Notre situation économique s'est grandement améliorée et nous avons beaucoup d'argent disponible pour investir dans le club ».
Pour Dupont, cette divergence d'appréciation illustre parfaitement le fossé qui s'est creusé entre les discours et la réalité financière. « Je ne vois pas comment en 6 jours, l'OL peut renverser la tendance », confie-t-il, sceptique quant aux chances de succès de l'appel. Cette position pessimiste contraste avec les déclarations officielles du club, qui se dit « confiant » dans sa capacité à démontrer sa solvabilité.
L'analyse de Régis Dupont met en évidence un problème de fond qui dépasse la simple question comptable : la crédibilité de John Textor auprès des instances françaises. Après des mois de promesses et de projections non concrétisées, la DNCG semble avoir blacklisté John Textor.
Les mots de Régis Dupont, journaliste à L'Équipe, résonnent avec une clarté implacable dans l'émission "L'Équipe de Choc". Son analyse de la situation de l'Olympique Lyonnais face à la DNCG met en lumière un problème récurrent qui dépasse le simple cadre financier pour révéler une défiance institutionnelle profonde. « Ce qu'on reproche à l'OL c'est toujours la même chose : c'est de ne pas avoir assez d'argent sur les comptes. Lyon c'est beaucoup de projections, de promesses et la DNCG a payé pour comprendre que ces promesses ne sont pas toujours effectives », explique le spécialiste.
Cette analyse fait écho à une réalité comptable particulièrement inquiétante. Selon les révélations de Dupont, l'OL présentait un déficit de 175 millions d'euros à combler dès l'hiver, assorti d'un trou estimé à plus de 70 millions d'euros sur l'exercice à venir. Face à ces chiffres vertigineux, les arguments avancés par le club ont paru dérisoires aux yeux de la commission. L'intégration dans le budget de 40 millions d'euros issus de la vente de Crystal Palace, pourtant présentée comme une garantie solide, a été jugée insuffisante par la DNCG.
Plus troublant encore, l'OL a tenté de faire valoir des recettes hypothétiques provenant de potentielles ventes de joueurs du Botafogo, club brésilien également détenu par John Textor. Cette approche, inhabituelle dans la gestion d'un club français, a suscité la perplexité de l'instance, peu convaincue par ces projections encore incertaines. La DNCG, qui exigeait depuis des mois des « faits » plutôt que des promesses, n'a pas été rassurée par cette présentation jugée peu convaincante.
Le journaliste de L'Équipe n'hésite pas à qualifier la situation d'« extrêmement négative », estimant qu'il sera « difficile de défendre » le dossier en appel. Cette position tranche avec l'optimisme affiché par John Textor à la sortie de son audition, où il déclarait : « Notre situation économique s'est grandement améliorée et nous avons beaucoup d'argent disponible pour investir dans le club ».
Pour Dupont, cette divergence d'appréciation illustre parfaitement le fossé qui s'est creusé entre les discours et la réalité financière. « Je ne vois pas comment en 6 jours, l'OL peut renverser la tendance », confie-t-il, sceptique quant aux chances de succès de l'appel. Cette position pessimiste contraste avec les déclarations officielles du club, qui se dit « confiant » dans sa capacité à démontrer sa solvabilité.
L'analyse de Régis Dupont met en évidence un problème de fond qui dépasse la simple question comptable : la crédibilité de John Textor auprès des instances françaises. Après des mois de promesses et de projections non concrétisées, la DNCG semble avoir blacklisté John Textor.