Le patron du RC Lens justifie sa fronde avec Frank McCourt contre Vincent Labrune et dénonce un système défaillant en citant le soutien discret de ses confrères présidents
Joseph Oughourlian a sorti l'artillerie lourde ce lundi 8 septembre sur RMC. Invité de l'After Foot, le président du RC Lens a défendu sa position commune avec Frank McCourt (OM) contre la gouvernance de la LFP, tout en révélant bénéficier de soutiens en coulisses.
"Tout le monde dénonce le système, personne n'est content avec ce qui se passe", a martelé l'homme d'affaires franco-arménien. Une sortie assumée qui intervient quelques jours après son interview fracassante dans Le Figaro aux côtés du patron marseillais.
Oughourlian assure ne pas mener ce combat seul. "Je n'ai pas vu beaucoup de clubs qui l'ont défendu ces jours-ci", fait-il remarquer en évoquant Vincent Labrune. Le dirigeant lensois révèle même recevoir "des messages de soutien" de la part d'autres présidents, bien que ces derniers préfèrent rester dans l'ombre.
"Je pense qu'il y a beaucoup de présidents de clubs qui n'ont pas envie de s'exprimer publiquement sur ce type de sujets, mais ils n'en pensent pas moins", explique-t-il. Une stratégie de fronde qui mise sur l'effet domino.
Le patron des Sang et Or tient à clarifier ses intentions : "Ce n'est pas une question de vendetta personnelle vis-à-vis de Vincent Labrune. Notre stratégie est centrée sur une amélioration de la gouvernance et des instances".
Le président du RC Lens est également revenu sur les difficultés rencontrées par Cyril Linette pour obtenir sa candidature à la présidence de la LFP, tout en défendant le projet Ligue 1+.
"Pour que Linette soit candidat, il a fallu qu'il fasse des sauts d'obstacles, la ministre intervienne", a regretté Oughourlian. Une référence directe à l'intervention d'Amélie Oudéa-Castéra qui avait dû faire pression pour que l'ancien directeur général de L'Équipe puisse finalement concourir face à Vincent Labrune.
Le dirigeant lensois dénonce un système verrouillé où "le truc spasmodique pour être candidat" révèle selon lui "qu'il y a des choses à moderniser". Cette critique fait écho aux nombreuses péripéties qu'avait vécues Linette, initialement empêché d'être candidat faute de parrainages de l'Union des Acteurs du Football.
L'intervention ministérielle avait été nécessaire pour débloquer une situation que beaucoup jugeaient "verrouillée de l'intérieur". Un processus que Cyril Linette lui-même avait qualifié d'"opaque" et nécessitant d'être assaini.
Malgré ses critiques, Oughourlian défend le projet de chaîne propriétaire : "Aujourd'hui, il faut laisser la chaîne Ligue 1+ vivre, il n'y a pas d'autres solutions". Une position pragmatique alors que la plateforme lancée en août peine encore à convaincre économiquement.
Le président artésien rappelle le contexte désastreux : "On a bousillé notre produit pendant plus de 5 ans, il faudra du temps". Une allusion directe aux échecs successifs des négociations de droits TV, du fiasco Mediapro à la rupture avec DAZN.
Une position qui s'inscrit dans un contexte explosif, à quelques jours de l'élection de trois nouveaux membres du conseil d'administration de la LFP. L'objectif d'Oughourlian et McCourt : chambouler un équilibre jugé défavorable aux clubs.
Joseph Oughourlian a sorti l'artillerie lourde ce lundi 8 septembre sur RMC. Invité de l'After Foot, le président du RC Lens a défendu sa position commune avec Frank McCourt (OM) contre la gouvernance de la LFP, tout en révélant bénéficier de soutiens en coulisses.
"Tout le monde dénonce le système, personne n'est content avec ce qui se passe", a martelé l'homme d'affaires franco-arménien. Une sortie assumée qui intervient quelques jours après son interview fracassante dans Le Figaro aux côtés du patron marseillais.
Oughourlian assure ne pas mener ce combat seul. "Je n'ai pas vu beaucoup de clubs qui l'ont défendu ces jours-ci", fait-il remarquer en évoquant Vincent Labrune. Le dirigeant lensois révèle même recevoir "des messages de soutien" de la part d'autres présidents, bien que ces derniers préfèrent rester dans l'ombre.
"Je pense qu'il y a beaucoup de présidents de clubs qui n'ont pas envie de s'exprimer publiquement sur ce type de sujets, mais ils n'en pensent pas moins", explique-t-il. Une stratégie de fronde qui mise sur l'effet domino.
Le patron des Sang et Or tient à clarifier ses intentions : "Ce n'est pas une question de vendetta personnelle vis-à-vis de Vincent Labrune. Notre stratégie est centrée sur une amélioration de la gouvernance et des instances".
Le président du RC Lens est également revenu sur les difficultés rencontrées par Cyril Linette pour obtenir sa candidature à la présidence de la LFP, tout en défendant le projet Ligue 1+.
"Pour que Linette soit candidat, il a fallu qu'il fasse des sauts d'obstacles, la ministre intervienne", a regretté Oughourlian. Une référence directe à l'intervention d'Amélie Oudéa-Castéra qui avait dû faire pression pour que l'ancien directeur général de L'Équipe puisse finalement concourir face à Vincent Labrune.
Le dirigeant lensois dénonce un système verrouillé où "le truc spasmodique pour être candidat" révèle selon lui "qu'il y a des choses à moderniser". Cette critique fait écho aux nombreuses péripéties qu'avait vécues Linette, initialement empêché d'être candidat faute de parrainages de l'Union des Acteurs du Football.
L'intervention ministérielle avait été nécessaire pour débloquer une situation que beaucoup jugeaient "verrouillée de l'intérieur". Un processus que Cyril Linette lui-même avait qualifié d'"opaque" et nécessitant d'être assaini.
Malgré ses critiques, Oughourlian défend le projet de chaîne propriétaire : "Aujourd'hui, il faut laisser la chaîne Ligue 1+ vivre, il n'y a pas d'autres solutions". Une position pragmatique alors que la plateforme lancée en août peine encore à convaincre économiquement.
Le président artésien rappelle le contexte désastreux : "On a bousillé notre produit pendant plus de 5 ans, il faudra du temps". Une allusion directe aux échecs successifs des négociations de droits TV, du fiasco Mediapro à la rupture avec DAZN.
Une position qui s'inscrit dans un contexte explosif, à quelques jours de l'élection de trois nouveaux membres du conseil d'administration de la LFP. L'objectif d'Oughourlian et McCourt : chambouler un équilibre jugé défavorable aux clubs.






