Le gardien français de l'AC Milan et capitaine des Bleus n'a pas mâché ses mots. En conférence de presse à Reykjavik, à la veille du match contre l'Islande, Mike Maignan a tranché net sur la polémique qui fait beaucoup parler en Italie au sujet de la délocalisation à l'étranger d'un match de Serie A opposant Milan à Côme.
"Je suis totalement d'accord avec Adrien Rabiot", a lancé le portier de 30 ans. Maignan ne tourne pas autour du pot. "On oublie pas mal de choses, on pense beaucoup à l'aspect financier. Je ne comprends pas pourquoi on joue un match de championnat italien à l'étranger", martèle-t-il.
Le capitaine milanais pointe du doigt l'aberration sportive. "En plus, c'est un match qu'on devait jouer à domicile, donc on perd un match à la maison. Nos objectifs sont élevés, il ne faut rien laisser au hasard", développe-t-il.
Cette sortie fait suite aux déclarations fracassantes d'Adrien Rabiot dans Le Figaro. Le milieu français avait qualifié de "totalement fou" ce déplacement de 15 000 kilomètres pour un match de Serie A. Une position qui lui avait valu les foudres de Luigi De Siervo, patron de la Liga italienne.
De Siervo avait contre-attaqué sèchement : "Rabiot oublie, comme tous les footballeurs qui gagnent des millions d'euros, qu'ils sont payés pour exercer une activité : jouer au football".
Mais les deux Français ne sont pas isolés. Maurizio Sarri, entraîneur de la Lazio, a apporté son soutien à Rabiot. "Pour moi, Rabiot a raison et l'argent ne peut pas tout justifier", a déclaré le technicien italien.
Le match AC Milan-Côme, prévu le 8 février à Perth en Australie, cristallise donc toutes les tensions. Une première historique qui divise profondément le monde du football italien entre logique financière et intégrité sportive.
"Je suis totalement d'accord avec Adrien Rabiot", a lancé le portier de 30 ans. Maignan ne tourne pas autour du pot. "On oublie pas mal de choses, on pense beaucoup à l'aspect financier. Je ne comprends pas pourquoi on joue un match de championnat italien à l'étranger", martèle-t-il.
Le capitaine milanais pointe du doigt l'aberration sportive. "En plus, c'est un match qu'on devait jouer à domicile, donc on perd un match à la maison. Nos objectifs sont élevés, il ne faut rien laisser au hasard", développe-t-il.
Cette sortie fait suite aux déclarations fracassantes d'Adrien Rabiot dans Le Figaro. Le milieu français avait qualifié de "totalement fou" ce déplacement de 15 000 kilomètres pour un match de Serie A. Une position qui lui avait valu les foudres de Luigi De Siervo, patron de la Liga italienne.
De Siervo avait contre-attaqué sèchement : "Rabiot oublie, comme tous les footballeurs qui gagnent des millions d'euros, qu'ils sont payés pour exercer une activité : jouer au football".
Mais les deux Français ne sont pas isolés. Maurizio Sarri, entraîneur de la Lazio, a apporté son soutien à Rabiot. "Pour moi, Rabiot a raison et l'argent ne peut pas tout justifier", a déclaré le technicien italien.
Le match AC Milan-Côme, prévu le 8 février à Perth en Australie, cristallise donc toutes les tensions. Une première historique qui divise profondément le monde du football italien entre logique financière et intégrité sportive.






