Six défaites consécutives, un vestiaire fracturé et une communication qui tue. La situation à l'OGC Nice a atteint un point de non-retour. Jeudi soir, dans l'After sur RMC, Fabrice Bocquet a sorti l'artillerie lourde pour recadrer publiquement Franck Haise, tout en maintenant son soutien à l'entraîneur.
Le président niçois ne mâche pas ses mots : "On a travaillé pour le mettre dans les meilleures dispositions possibles. Franck est un très bon entraîneur. Il vit depuis ce début de saison une situation difficile. Il essaie de trouver des leviers avec le groupe. Est-ce que des choses doivent être mieux faites dans sa communication pour plus protéger l'institution ? Absolument." Une déclaration cinglante qui pointe du doigt la liberté de parole parfois trop assassine du technicien.
La goutte d'eau a été la proposition fracassante de Haise de servir de "fusible" après le naufrage européen contre Porto (0-3). Une sortie mal digérée par la direction, qui y voit une forme de reddition. Bocquet confirme avoir rejeté cette solution : "Il m'a proposé de partir sans démissionner et je lui ai dit que je n'étais pas favorable à cette solution". Florian Maurice et Jean-Claude Blanc étaient sur la même ligne.
Pourtant, malgré cette remise à niveau, le président maintient sa confiance. "Je me suis battu il y a un an et demi pour que Franck et son staff nous rejoignent", rappelle-t-il. La nuance est subtile : critiquer la forme, pas le fond. "On n'est pas parfaits, moi aussi je fais des erreurs de communication. Mais ce qui m'intéresse c'est que l'on puisse bosser ensemble. On est dans une situation de crise dont on va se sortir tous ensemble."
L'enjeu dépasse la simple relation entre le coach et ses dirigeants. L'OGC Nice, quatrième du championnat la saison passée, est en chute libre. Les résultats sont désastreux, le jeu s'est effondré. La communication de Haise, brutale et honnête, a certes le mérite de la transparence. Mais elle expose aussi des failles internes qui nourrissent la critique extérieure.
L'unité est désormais le mot d'ordre. Bocquet l'a martelé : "Il faut être résilient, faire preuve d'unité." Le message est clair : la faute est collective, la solution le sera aussi. Le mercato d'hiver approche, mais ne résoudra pas tout. Le vrai combat se joue dans l'harmonie retrouvée entre un entraîneur talentueux, un groupe meurtri et une direction qui assume pleinement ses responsabilités.
Le prochain match face à Angers SCO dira si les paroles se transforment en actes. Toujours est-il qu'il n'est pas certain que cette sortie médiatique de Bocquet fasse redescendre la pression, et soit accueillie positivement par Franck Haise.
Le président niçois ne mâche pas ses mots : "On a travaillé pour le mettre dans les meilleures dispositions possibles. Franck est un très bon entraîneur. Il vit depuis ce début de saison une situation difficile. Il essaie de trouver des leviers avec le groupe. Est-ce que des choses doivent être mieux faites dans sa communication pour plus protéger l'institution ? Absolument." Une déclaration cinglante qui pointe du doigt la liberté de parole parfois trop assassine du technicien.
La goutte d'eau a été la proposition fracassante de Haise de servir de "fusible" après le naufrage européen contre Porto (0-3). Une sortie mal digérée par la direction, qui y voit une forme de reddition. Bocquet confirme avoir rejeté cette solution : "Il m'a proposé de partir sans démissionner et je lui ai dit que je n'étais pas favorable à cette solution". Florian Maurice et Jean-Claude Blanc étaient sur la même ligne.
Pourtant, malgré cette remise à niveau, le président maintient sa confiance. "Je me suis battu il y a un an et demi pour que Franck et son staff nous rejoignent", rappelle-t-il. La nuance est subtile : critiquer la forme, pas le fond. "On n'est pas parfaits, moi aussi je fais des erreurs de communication. Mais ce qui m'intéresse c'est que l'on puisse bosser ensemble. On est dans une situation de crise dont on va se sortir tous ensemble."
L'enjeu dépasse la simple relation entre le coach et ses dirigeants. L'OGC Nice, quatrième du championnat la saison passée, est en chute libre. Les résultats sont désastreux, le jeu s'est effondré. La communication de Haise, brutale et honnête, a certes le mérite de la transparence. Mais elle expose aussi des failles internes qui nourrissent la critique extérieure.
L'unité est désormais le mot d'ordre. Bocquet l'a martelé : "Il faut être résilient, faire preuve d'unité." Le message est clair : la faute est collective, la solution le sera aussi. Le mercato d'hiver approche, mais ne résoudra pas tout. Le vrai combat se joue dans l'harmonie retrouvée entre un entraîneur talentueux, un groupe meurtri et une direction qui assume pleinement ses responsabilités.
Le prochain match face à Angers SCO dira si les paroles se transforment en actes. Toujours est-il qu'il n'est pas certain que cette sortie médiatique de Bocquet fasse redescendre la pression, et soit accueillie positivement par Franck Haise.