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Real Madrid : Perez - Ramos, histoire d'un bras de fer perdu par le défenseur espagnol


Samedi 19 Juin 2021 14:40 - écrit par

Sergio Ramos s'en va du Real Madrid par la petite porte. Les deux parties n'ont pu s'entendre sur une prolongation de contrat qui a traîné toute la saison. Il renforce aussi l'idée qu'à la Casa Blanca plus qu'ailleurs, aucun joueur n'est plus important que le club.



Les histoires d'amour finissent mal en général. Au Real Madrid plus qu'ailleurs, c'est bien connu. Il y a Sergio Ramos. Il y a eu Zidane et surtout Iker Casillas. Ah ce bras de fer, parce qu'il s'agissait bien d'un pulso comme le traduisent les espagnols. Et ce pulso, bon ce bras de fer, a été perdu par Sergio Ramos. Depuis au moins le mois de janvier, on savait que le capitaine emblématique du Real Madrid voulait un contrat deux saisons avec une augmentation de salaire.

Deux saisons pour garder une certaine continuité disait-il. Sauf que cette offre voulue par Sergio Ramos était trop grande pour Florentino Perez, bien décidé à faire respecter son institution toujours plus grande que tout joueur, aussi légendaire et charismatique soit-il.

Sergio Ramos a pensé peut-être un peu vite que Florentino Perez finirait par écouter ses prétentions contractuelles

En cette période de pandémie, le boss n'allait pas céder aux exigences de son joueur. Le défenseur a probablement cru que le temps ferait son effet, et que Perez se dirait qu'il lui doit cette faveur à lui, Sergio Ramos. Les discussions ont été rompues et, conscient qu'il était en train de perdre la bataille, a fini par se raviser et était prêt à accepter un contrat d'un an.

Mais comme l'a encore rappelé nos amis d'AS, c'était trop tard. Et quand le train est passé ici, pas un deuxième en guise de rattrapage est arrivé. D'autant que malgré tout ce que le Real Madrid doit à Monsieur Sergio Ramos, il a été dépassé cette saison, la faute à des blessures il est vrai. Des défenseurs à son poste ont su également se montrer. Puis David Alaba est arrivé gratis. Cette somme d'éléments n'ont pas joué en sa faveur. Même quand on s'appelle Sergio Ramos, les absents ont quand même tort. L'espagnol a perdu son bras de fer et en veut visiblement à la direction si l'on se fie à sa conférence de presse d'adieux.

Le club merengue a appris à vivre sans Sergio Ramos. Il apprendra à vivre sans Zidane, et probablement sans Raphaël Varane, sur le champ du départ lui aussi. La fin d'une ère a sonné au Real Madrid. Morale du feuilleton : l'autorité de Florentino Perez et du Real tout entier en sort renforcée.

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