Les matches se suivent et se ressemblent pour l’Olympique Lyonnais, qui enchaîne les déceptions. Si le nul concédé face au PSG avait laissé entrevoir du mieux, la défaite contre une équipe de Nancy qui se bat pour se sauver laisse un goût amer dans la bouche d’Hugo Lloris. Le gardien de but de l’OL constate que ce Lyon-là n’a aucun génie lorsqu’il s’agit de faire la différence dans le jeu contre des adversaires à sa portée.

« C’est une déception de plus. Dans l’état d’esprit, on n’a pas grand-chose à se reprocher malgré tout, mais il manque l’étincelle, notre jeu est stéréotypé, et on cède à nouveau sur un coup de pied arrêté. Dans ces conditions, c’est difficile de gagner des matches (…) Je le répète, il manque une étincelle, on pourrait entreprendre plus mais à l’extérieur, le manque de confiance s’est installé et on n’est pas conquérant. Il faut se lâcher tout en gardant l’équilibre. Il faut qu’on élève notre niveau si l’on veut atteindre le podium, qui n’est pas insurmontable, au vu des résultats de nos concurrents. Mais en février malgré tout, on a fait encore moins bien qu’eux, fait remarquer, dans le Progrès, Hugo Lloris, qui vit mal cette situation et espère que l’OL va réagir dans la perspective des matches qui viennent. Cette situation ne fait pas plaisir, et si l’on ne se surpasse pas, ce sera très difficile. Mais il reste les confrontations directes, contre Lille et Saint-Etienne notamment. C’est aussi là que ça va se jouer. On en saura un peu plus après avoir joué ces deux prochains matches. » 

Didier Deschamps n’a pas du tout apprécié le comportement de ses joueurs sur le terrain face à Toulouse au vélodrome et celui ci leur a bien fait comprendre dans le vestiaire après le match « On est passé à travers, j’ai dit aux joueurs ma façon de penser (…) Je leur reproche un peu tout, mais ça restera entre eux et moi.…Disons que je leur reproche l’essence même. Je peux comprendre des erreurs tactiques, techniques, mais ce qui manquait c’était un peu ce qui se situe en dessous de la ceinture. Et ça j’ai du mal à l’accepter »

« Il a eu des mots très durs. Il est déçu de notre prestation. On peut rater des choses dans le football, mais dans les intentions ou l’envie, on n’a pas été irréprochables. C’est pour ça qu’il n’était pas content », a reconnu Rod Fanni.

Comme souvent, c’était au moment où les Girondins commençaient à nourrir des ambitions pour finir dans le premier tiers du classement et pourquoi pas grappiller une place européenne que tout s’est écroulé ce samedi soir face à Nice. Francis Gillot, qui n’est pas homme à mâcher ses mots, a reconnu que son équipe avait totalement manqué son match, et ne pouvait dès lors pas espérer grand-chose d’autre que cette défaite (1-2). 

« Deux zéro à la mi-temps, on s'en tire bien, ce n'était pas cher payé pour Nice car on a été vraiment à côté de la plaque, on a perdu les duels devant, au milieu et derrière. Contre une équipe de Nice qui avait envie de faire quelque chose, de prendre des points pour sauver sa peau, qui avait beaucoup d'agressivité, automatiquement quand on ne gagne pas les duels, on est en difficulté. En 2e, c'était mieux, mais le mal était fait même si on aurait pu venir à 2-2, cela aurait été logique. On commence à cramer nos jokers, c'est un petit peu embêtant. On avait fait un montage sur cette équipe, tout le monde était prévenu. Ce n'était pas le moment de perdre des points car on avait des concurrents un peu plus haut qui avaient perdu et on avait la possibilité de faire un bon coup. Le manque d'agressivité m'inquiète un peu. Cette première mi-temps est à classer dans les plus mauvaises qu'on a faites depuis le début de saison. On ne peut pas être content, j'espère que ce sera salutaire pour la suite, qu'on va en prendre des leçons, on va encore avoir ce genre d'équipes, il faudra s'y prendre autrement », a expliqué l’entraineur bordelais, bien conscient que les chances de recoller au peloton de tête seront de plus en plus rares en cette dernière partie de saison. 

Gabriel Heinze, parti avec fracas de l’OM et qui flambe désormais sous le maillot de l’AS Rome, a envoyé un message provocateur à Didier Deschamps. Le défenseur argentin lui en veut terriblement.

 

Didier Deschamps va se réveiller ce dimanche matin avec un double mal de crâne. Déjà agacé par la prestation de ses joueurs  face au TFC hier soir, l’entraîneur de l’OM va voir ses poils se hérisser quand il feuillettera L’Equipe du jour. Dans celle-ci, Gabriel Heinze ne mâche pas ses mots à son encontre. La gestion du départ précipité de Lucho Gonzalez l’a fait sortir de ses gonds.

 

« Les entraîneurs oublient vite »
« Lucho méritait que l’entraîneur lui donne plus de respect, plus de choses pour qu’il se sente bien, analyse celui qui est le défenseur totalisant le plus de matchs cette saison en Serie A (!). Parfois, les personnes, les entraîneurs oublient vite ce qu’a fait un joueur. Lucho avait gardé le même niveau. J’ai été déçu par des personnes de L’OM qui ne se sont pas bien comportées avec Lucho. Deschamps, j’espère le revoir une fois en face à face. J’ai des choses à lui dire que je n’ai pas dites quand je suis parti de L’OM. Quand une personne est loin, elle voit d’autres choses. Je lui dirai des choses que je n’ai pas encore bien comprises. Je lui dirai les choses en face ». Le dimanche de « DD » est parti pour être vraiment bien pourri.

bastien.aubert@le10sport.com

Grâce à un doublé du talentueux Robin Van Persie, Arsenal a ramené les trois points d'Anfield ce samedi (1-2), lors de la 27e journée de Premier League.

Le match avait pourtant mal commencé pour les Gunners. Si Szczesny effectuait un double arrêt magnifique pour stopper un penalty tiré par Kuyt (19e),  Koscielny marquait, quelques minutes plus tard, un malheureux but contre son camp (23e). Menés 1-0, les hommes d'Arsène Wenger n'ont rien lâché et sont parvenus à remporter la victoire grâce à un doublé de l'intraitable Robin van Persie (31e, 90e). Le club londonien, première équipe à avoir battu Liverpool à Anfield cette saison, réalise donc une très bonne opérration en signant sa 4e victoire consécutive en Premier League.

En revanche, mauvaise nouvelle puisque Mikel Arteta et Abou Diaby ont tous les deux été contraints de quitter le match. Le premier est sorti sur civière avec un masque à oxygène et pourrait souffrir d'une commotion cérébrale, alors que l'international français n'a tenu que 8 minutes sur le terrain avant de céder sa place à Alex Oxlade-Chamberlain.

Après avoir rejoint le malheureux Rivière absent jusqu'à la fin de la saison en tête des buteurs le week-end dernier, Kamel Ghilas et Gaëtan Charbonnier ont profité des matchs de vendredi pour le dépasser. Ils sont tous les deux en tête désormais avec onze buts au compteur. Il ne faudra pas faiblir pour remporter le titre de meilleur buteur puisque derrière eux, le rythme est soutenu par Fauvergue auteur d'un doublé et Pollet buteur également vendredi. Ils sont désormais pour leur part à dix buts.

Toujours très courtisés, les pépites des clubs argentins sont souvent transférés pour de grosses sommes. Aujourd’hui, le FC Barcelone pourrait s’offrir plusieurs joyaux sud-américains. En effet le club catalan a signé un accord de partenariat avec Boca Juniors.
Les Blaugrana s’engagent à transmettre leur savoir-faire en matière de formation tandis que le club argentin lui assure la priorité sur ses jeunes pépites.


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Champion d'Afrique avec la Zambie le mois dernier, Hervé Renard va rester en Afrique australe jusqu'en juillet 2014. Le technicien français (43 ans), dont le contrat courait jusqu'en décembre prochain, s'était mis d'accord il y a quelques jours avec la fédération zambienne. Il a signé samedi matin son nouveau bail, assorti d'une substantielle revalorisation salariale. 

«On me proposait beaucoup plus ailleurs, mais c'est ici que j'ai envie de travailler», a-t-il confirmé. Revenu en Zambie en novembre dernier, Renard avait reçu au lendemain du sacre des Chipolopolos à Libreville le 11 février dernier face à la Côte d'Ivoire plusieurs propositions  très lucratives en provenance du Golfe Persique. Le Sénégal et l'AJ Auxerre s'étaient également renseignés

Cette fois, c’est visiblement l’opération de la dernière chance pour André-Pierre Gignac. Depuis son arrivée du côté de l’Olympique de Marseille  à l’été 2010, l’attaquant n’a jamais réussi à s’imposer. Entre performances en demi-teinte et blessures à répétition, l’international tricolore n’a toujours pas prouvé qu’il avait le niveau pour être un titulaire chez les Phocéens. Barré par un Loïc Rémy étincelant, l’ancien Toulousain voit même Brandão offrir une solution bien plus crédible au poste d’avant-centre. Un camouflet en bonne et due forme pour lui.
Et pourtant, malgré le retour du Brésilien cet hiver, APG ne s’est pas résigné et a fait un choix clair : rester au Stade Vélodrome pour tenter de s’y imposer. Une décision louable, mais qui peut laisser perplexe. Le joueur a-t-il réellement les armes pour, en moins de trois mois, renverser la vapeur et redevenir un élément majeur du championnat de France de Ligue 1 ? Dans les colonnes duParisien, José Anigo  évoque sans détour cette question. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il met la pression sur son buteur :
« André-Pierre a eu des propositions au mercato d’hiver, et il les a refusées. S’il a fait ce choix, c’est qu’il est sûr de sa force, sûr de pouvoir arriver à s’imposer. Les quelques mois qui restent vont lui servir, ou à s’imposer, ou alors à tirer un trait définitif sur son parcours à l’OM. Ou ses performances lui donnent raison, et ça démontrera chez lui un caractère énorme, ou son dernier passage n’est pas convaincant et à ce moment-là, il faudra envisager, lui et nous, une sortie ». Les choses sont claires : le retour en grâce ou la porte, André-Pierre Gignac sait désormais à quoi s’en tenir.