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Girondins de Bordeaux : l'énorme charge de l'UNFP à l'encontre de Gérard Lopez !


Vendredi 14 Janvier 2022 17:50 - écrit par Rédaction JF



En début de semaine, le président et propriétaire des Girondins de Bordeaux, Gérard Lopez, a décidé de frapper fort en écartant plusieurs joueurs, en l'occurrence Medhi Zerkane, Paul Baysse et Laurent Koscielny

Pour ce dernier la sanction a même été plus forte, car Lopez a déclaré publiquement que Koscielny ne sera plus un joueur du FCGB lors de cette deuxième partie de saison. 

Une manière de faire assez brutale qui a révolté l'Union Nationale des Footballeurs Professionnels. En effet, l'UNFP a dans un communiqué, sévèrement taclé Gérard Lopez et pointé du doigt une méthode abjecte que l'homme d'affaires luxembourgeois avait déjà utilisé lorsqu'il était devenu propriétaire du LOSC

"Juillet 2017… Juillet 2019… et janvier 2022 !

Lille… Bordeaux… et Bordeaux.

Gérard Lopez et Gérard Lopez.

En juillet 2017, sous la présidence de Gérard Lopez, le LOSC mettait huit joueurs à l’écart. En juillet 2019, les Girondins de Bordeaux en avait placés six…

En janvier 2022 sous la présidence du même Gérard Lopez, les Girondins viennent de déclarer qu’un de leur joueur sera parti avant la fin du mois, que trois autres sont en « disgrâce », et enfin, que deux autres footballeurs, eux-aussi sous contrat, sont mis à l’écart.

Qu’au pays du vin-roi, on décide ainsi – et une fois encore… et une fois de trop ! – de mettre la pression sur des joueurs, de les « foot-tre » au ballon afin qu’ils renoncent de façon prématurée à leur engagement contractuel, est indigne d’un grand club comme les Girondins de Bordeaux, qui, au moins et à la différence semble-t-il de quelques grands crus de la région, ne se cache pas derrière une étiquette trompeuse, mais dont les négociants, pardon les dirigeants, affichent au grand jour leur mépris des contrats signés, leur lecture partielle de l’article 507 de la Charte du football professionnel pour mieux en dévoyer le sens et l’esprit plutôt que de s’interroger, justement, sur la gestion de leur propre effectif, quand l’heure était à multiplier les contrats sans avoir le sentiment de pousser le bouchon un peu, beaucoup trop loin, avec un assemblage disproportionné.

Finalement, quels que soient le maître de chai ou l’année, 2019… 2022, ce Bordeaux-là est, pour l’UNFP, imbuvable."
a communiqué l'UNFP.