L’annonce est tombée comme un couperet mardi soir : l’Olympique lyonnais, incapable de convaincre la DNCG de la solidité de son projet, est rétrogradé en Ligue 2. Si John Textor, propriétaire américain de l'OL, affichait un optimisme de façade à la sortie de son audition, la réalité financière l’a rattrapé. L’homme d’affaires, déjà sous pression de ses coactionnaires et des supporters, voit désormais son statut d’interlocuteur privilégié sérieusement menacé, selon L'Equipe.
Au cœur de la tourmente, le fonds d’investissement Ares, principal créancier de Textor, se tient prêt à agir. Les 210 millions d’euros issus de la vente des parts de Crystal Palace ne profiteront pas directement à l’OL : la majeure partie de la somme est destinée à rembourser Ares, seul 40 millions d’euros pourraient être injectés dans les caisses du club, sous réserve de validation par la Premier League. Ce scénario rappelle le précédent de l’AC Milan, où le fonds Elliott avait repris la main après la défaillance de l’investisseur principal.
Face à la défiance des instances françaises et à la nécessité de présenter un apport en cash conséquent lors de l’appel, Ares pourrait choisir d’écarter Textor, au moins temporairement, pour piloter le redressement du club et préserver ses intérêts financiers. Une hypothèse jugée crédible par plusieurs observateurs, alors que le retour de figures connues, comme Laurent Prud’homme, est évoqué pour rassurer la DNCG et les partenaires.
Dans ce contexte incertain, l’OL attend toujours la notification officielle de la DNCG et prépare activement son dossier d’appel. Mais une question domine désormais les débats : John Textor a-t-il perdu la main sur l’avenir lyonnais, et Ares est-il le dernier rempart avant une crise majeure ?
Au cœur de la tourmente, le fonds d’investissement Ares, principal créancier de Textor, se tient prêt à agir. Les 210 millions d’euros issus de la vente des parts de Crystal Palace ne profiteront pas directement à l’OL : la majeure partie de la somme est destinée à rembourser Ares, seul 40 millions d’euros pourraient être injectés dans les caisses du club, sous réserve de validation par la Premier League. Ce scénario rappelle le précédent de l’AC Milan, où le fonds Elliott avait repris la main après la défaillance de l’investisseur principal.
Face à la défiance des instances françaises et à la nécessité de présenter un apport en cash conséquent lors de l’appel, Ares pourrait choisir d’écarter Textor, au moins temporairement, pour piloter le redressement du club et préserver ses intérêts financiers. Une hypothèse jugée crédible par plusieurs observateurs, alors que le retour de figures connues, comme Laurent Prud’homme, est évoqué pour rassurer la DNCG et les partenaires.
Dans ce contexte incertain, l’OL attend toujours la notification officielle de la DNCG et prépare activement son dossier d’appel. Mais une question domine désormais les débats : John Textor a-t-il perdu la main sur l’avenir lyonnais, et Ares est-il le dernier rempart avant une crise majeure ?