Brice Samba a été désigné joueur du mois de septembre par les supporters du Stade Rennais, une distinction qui en dit long sur l'état de forme préoccupant des Rouge et Noir. Décisif face à Lyon (3-1), Nantes (2-2) et Lens (0-0), le gardien international a sauvé la barraque à plusieurs reprises, sauvant son équipe de situations délicates.
Cette élection, bien que méritée individuellement, révèle paradoxalement les lacunes criantes du collectif rennais. Quand un portier monopolise les suffrages des supporters, c'est rarement bon signe pour la dynamique d'ensemble d'une équipe censée briguer l'Europe.
Huitième de Ligue 1 avec seulement 9 points en 6 journées, Rennes peine à convaincre malgré des investissements de près de 140 millions d'euros depuis janvier. Les performances décevantes s'accumulent, notamment ce nul frustrant contre le RC Lens alors que les Bretons évoluaient en supériorité numérique pendant toute la rencontre.
L'entraîneur sénégalais assume ses responsabilités mais ses choix tactiques interrogent de plus en plus. "Prendre un point, c'est déjà un petit miracle. Ils ont été supérieurs dans tous les domaines : l'intensité, la qualité technique", avouait-il après le match contre Lens. Une lucidité qui ne masque pas l'absence criante d'identité de jeu.
Les observateurs s'interrogent désormais sur la capacité d'Habib Beye à faire progresser le Stade Rennais. Christophe Dugarry n'a pas mâché ses mots sur RMC : "Pour l'instant, je dois reconnaître que c'est insuffisant à tous les points". Walid Acherchour va plus loin en questionnant l'adhésion des joueurs : "Le message ne passe pas, ce n'est pas possible".
La décision de Beye d'interdire à ses joueurs de s'exprimer en zone mixte après le nul contre Lens illustre cette crise de confiance. Si Brice Samba brille individuellement, c'est bien l'ensemble du projet rennais qui tangue dangereusement.
Cette élection, bien que méritée individuellement, révèle paradoxalement les lacunes criantes du collectif rennais. Quand un portier monopolise les suffrages des supporters, c'est rarement bon signe pour la dynamique d'ensemble d'une équipe censée briguer l'Europe.
Huitième de Ligue 1 avec seulement 9 points en 6 journées, Rennes peine à convaincre malgré des investissements de près de 140 millions d'euros depuis janvier. Les performances décevantes s'accumulent, notamment ce nul frustrant contre le RC Lens alors que les Bretons évoluaient en supériorité numérique pendant toute la rencontre.
L'entraîneur sénégalais assume ses responsabilités mais ses choix tactiques interrogent de plus en plus. "Prendre un point, c'est déjà un petit miracle. Ils ont été supérieurs dans tous les domaines : l'intensité, la qualité technique", avouait-il après le match contre Lens. Une lucidité qui ne masque pas l'absence criante d'identité de jeu.
Les observateurs s'interrogent désormais sur la capacité d'Habib Beye à faire progresser le Stade Rennais. Christophe Dugarry n'a pas mâché ses mots sur RMC : "Pour l'instant, je dois reconnaître que c'est insuffisant à tous les points". Walid Acherchour va plus loin en questionnant l'adhésion des joueurs : "Le message ne passe pas, ce n'est pas possible".
La décision de Beye d'interdire à ses joueurs de s'exprimer en zone mixte après le nul contre Lens illustre cette crise de confiance. Si Brice Samba brille individuellement, c'est bien l'ensemble du projet rennais qui tangue dangereusement.






